La formation visant le conseiller en insertion professionnelle proposée par le GRETA combine des enseignements théoriques, des mises en situation pratiques et des périodes d’application en entreprise afin de préparer à un accompagnement professionnel, social et durable des publics. Vous trouverez ici un panorama des modules pédagogiques, des modalités d’évaluation, des possibilités de financement, ainsi que des débouchés réels sur le marché du travail. Les caractéristiques logistiques — durée, rythme en centre et en entreprise, accessibilité pour les personnes en situation de handicap — sont détaillées pour faciliter votre décision. Des conseils opérationnels et des exemples concrets illustrent comment valoriser le parcours pour réussir l’accès à l’emploi ou à des responsabilités accrues.
Formation GRETA conseiller en insertion : programme détaillé
Le parcours dispensé par le GRETA repose sur un titre professionnel structuré en trois blocs de compétences. Chaque bloc vise une maîtrise professionnelle spécifique : accueil et diagnostic, accompagnement du projet professionnel et mise en relation avec les employeurs. Le premier bloc, intitulé BC 01, porte sur l’accueil et l’analyse de la demande, la réalisation d’un diagnostic partagé et la production des écrits professionnels dans un environnement numérique.
Le deuxième bloc, BC 02, se concentre sur la contractualisation du parcours, l’élaboration et la conduite d’un projet professionnel ainsi que la conception et l’animation d’ateliers thématiques favorisant l’insertion. Le troisième bloc, BC 03, développe des compétences en prospection entreprise, en appui technique au recrutement, ainsi qu’en accompagnement du maintien en emploi avec une approche inclusive et durable.
La formation combine 518 heures en centre et 399 heures en entreprise, pour un volume total indicatif de 917 heures. La pédagogie alterne entre présentiel et distance, avec un rythme moyen de deux semaines en centre puis deux semaines en entreprise, favorisant l’acquisition de compétences opérationnelles. Les modalités pédagogiques incluent des documents pédagogiques, des jeux de rôle, des travaux pratiques et une plate-forme de formation à distance, ce qui permet une adaptation aux contraintes individuelles et professionnelles.
Les publics ciblés sont divers : demandeurs d’emploi, personnes en reconversion, jeunes suivis par la Mission Locale ou adultes accompagnés par des structures spécialisées comme CAP Emploi pour les personnes en situation de handicap. Les prérequis exigent un niveau d’entrée équivalent à un BAC, une maîtrise suffisante du français et des compétences de base en bureautique.
Exemple d’application concrète
Pour illustrer, prenez le cas de Claire, 34 ans, en reconversion après un poste administratif. Lors des premières semaines, elle réalise des diagnostics partagés avec des bénéficiaires, anime des ateliers CV et simule des entretiens. En stage, elle développe une prospection d’employeurs locaux et apprend à adapter des offres de services pour des PME du territoire. Ces séquences pédagogiques lui permettent de lier théorie et pratique, d’enrichir son dossier professionnel et d’être évaluée lors d’épreuves en cours de formation.
Les modalités d’évaluation comprennent des épreuves finales, un oral devant jury et la remise d’un dossier professionnel. La formation offre la possibilité d’une validation partielle par blocs, ce qui favorise la modularité et la reconnaissance progressive des acquis.
Le programme vise une insertion professionnelle durable en dotant chaque stagiaire d’outils opérationnels et d’une posture professionnelle adaptée.
Financement et prise en charge de la formation GRETA
Le coût maximal annoncé pour la prestation est de 7 252,00 €, mais la prise en charge varie selon le statut du candidat et les dispositifs mobilisables. Les sources possibles incluent le Compte personnel de formation (CPF), les financements de Pôle Emploi, les aides des collectivités locales, les dispositifs de reconversion ou de transition professionnelle et des soutiens spécifiques via des fonds comme AGEFIPH pour les personnes en situation de handicap. Le rôle d’organismes comme Fongecif (ou leurs successeurs institutionnels) reste pertinent pour accompagner les démarches de financement individuel.
Pour s’orienter dans ces possibilités, il est recommandé d’examiner attentivement vos droits et de solliciter un rendez-vous avec un conseiller CEF ou un référent GRETA afin de constituer un dossier de financement. Il est également utile d’évaluer ses droits aux allocations et leur compatibilité avec la formation : pour une synthèse sur les conditions liées aux droits au chômage et à leur impact, une source pratique permet de simuler ses droits au chômage.
Certaines situations imposent le recours à un crédit formation ou à une avance de trésorerie. Des points de comparaison entre organismes de crédit peuvent éclairer votre choix ; on peut ainsi consulter des ressources en ligne pour choisir un organisme de crédit adapté avant d’engager une demande.
Les acteurs comme AFPA, le CNAM ou des réseaux locaux tels que le Campus des Métiers offrent parfois des dispositifs complémentaires ou des passerelles de financement. Pour des parcours atypiques ou des formations très spécialisées, des pages thématiques fournissent des exemples de modes de financement pour une formation qui peuvent inspirer des solutions similaires.
Enfin, la mobilisation conjointe de plusieurs dispositifs (CPF + Pôle Emploi + aide régionale) est fréquente et nécessite un pilotage administratif précis. Il est conseillé d’anticiper ces démarches plusieurs mois avant la session choisie, afin d’obtenir les engagements financiers nécessaires.
Une stratégie de financement multi-sources augmente significativement les chances d’accès à la formation sans charge financière directe pour le candidat.
Modalités pédagogiques, alternance et évaluation finale
La formation articule enseignements en centre, modules à distance (FOAD) et périodes d’application en entreprise d’au moins onze semaines. Ce dispositif favorise l’intégration rapide des acquis en situation réelle. La pédagogie repose sur des situations professionnelles simulées, des ateliers d’animation, des entretiens filmés et des travaux pratiques, ce qui prépare directement aux épreuves de validation du titre professionnel RNCP37274.
Les modalités d’admission combinent un entretien et parfois un test de positionnement. Ce mécanisme permet d’évaluer les aptitudes relationnelles, la maîtrise du français et les compétences bureautiques requises. Les évaluations en cours de formation et les épreuves finales valident la capacité à conduire des diagnostics, construire des parcours personnalisés et produire un dossier professionnel recevable devant un jury.
Le taux de réussite observé pour certaines sessions est significatif : par exemple, un taux de 100 % pour 11 candidats présentés en 2025 illustre des dispositifs qualitatifs, tandis que l’ensemble des formations affiche des indicateurs de réussite et de satisfaction élevés sur les années récentes. Des taux d’insertion autour de 63,5 % à l’issue de la formation montrent qu’un travail ciblé sur l’alignement entre compétences acquises et besoins locaux des employeurs est déterminant.
Mise en situation et retours d’expérience
Lors d’une séquence de stage, un stagiaire est souvent mis en situation de prospection d’entreprises, de montage d’offres de services et d’accompagnement individualisé. Ces expériences permettent de documenter le dossier professionnel et d’illustrer la capacité à agir en réseau avec Pôle Emploi, Mission Locale ou des structures locales d’insertion. Les formateurs, souvent des professionnels en activité, apportent un retour direct sur les pratiques observées et orientent la remédiation.
L’épreuve devant jury consiste en une restitution orale et en la présentation d’un dossier professionnel détaillant les actions conduites. La possibilité de validation partielle par blocs facilite la réintégration progressive dans le dispositif pour les personnes contraintement disponibles.
Les évaluations combinées à la pédagogie alternée maximisent l’employabilité en liant compétences techniques et posture professionnelle.
Débouchés professionnels et évolution de carrière après la certification
La certification ouvre des débouchés au sein d’organismes publics, associatifs et privés. Les titulaires peuvent occuper des postes de conseiller en insertion professionnelle, de chargé d’accompagnement, de coordinateur de parcours ou d’agent de développement local. Ils interviennent au sein de structures diverses : Pôle Emploi, Mission Locale, associations d’insertion, organisations spécialisées comme CAP Emploi ou services RH d’entreprises engagées dans l’inclusion.
Des parcours complémentaires sont possibles vers le conseil en évolution professionnelle, la formation d’adultes ou la gestion de projets d’insertion collective. L’acquisition de compétences supplémentaires en gestion de projet, médiation ou outils numériques (plate-formes d’emploi, bases de données) augmente considérablement les perspectives de recrutement. Les dispositifs de formation continue proposés par des acteurs tels que AFPA ou le CNAM peuvent favoriser cette montée en compétences.
Un cas fictif illustre ce potentiel : l’entreprise locale « Écomobilité Sud » recrute un conseiller issu du GRETA pour piloter un dispositif de reclassement vers des métiers du transport durable. La personne conçoit des partenariats avec des centres de formation, articule des modules de remise à niveau et accompagne l’intégration en emploi, démontrant ainsi la valeur opérationnelle du diplôme.
Les perspectives varient selon le territoire et la capacité à construire un réseau professionnel. Les centres labellisés et les réseaux comme le Campus des Métiers facilitent le lien avec des entreprises ciblées et des projets sectoriels. Certains diplômés choisissent de se spécialiser (insertion durable, insertion des personnes en situation de handicap) et peuvent alors travailler plus étroitement avec l’AGEFIPH ou avec des organismes de placement spécialisés.
La certification offre des passerelles opérationnelles vers des emplois au service de l’emploi durable et de l’inclusion sociale.
Procédure d’admission, calendrier des sessions et conseils pratiques pour réussir
Les modalités d’admission exigent un entretien et parfois des tests de positionnement. Les conditions d’entrée requièrent généralement un niveau BAC ou équivalent, une maîtrise du français et des compétences de base en bureautique. Les personnes en situation de handicap sont invitées à contacter l’organisme en amont pour étudier les adaptations possibles, en lien avec des partenaires comme CAP Emploi et AGEFIPH.
Concernant le calendrier, les sessions peuvent varier selon les sites. À titre d’exemple, une session peut débuter à l’automne et s’achever au printemps suivant, avec des périodes alternées en centre et en entreprise. Il est conseillé de vérifier les dates d’inscription et de préparer les pièces justificatives suffisamment tôt pour sécuriser le financement.
Pour maximiser les chances d’admission et d’insertion, il est recommandé de soigner son dossier professionnel : valorisez les expériences d’accompagnement, les compétences en animation d’ateliers et la maîtrise des outils numériques. L’approche réseau est centrale : entrer en contact avec Pôle Emploi, la Mission Locale, des employeurs locaux et des organismes de formation complémentaires facilite les mises en stage et les recrutements.
Enfin, la préparation à l’examen doit intégrer un travail sur la posture professionnelle, la qualité des écrits et la restitution orale. Des simulations d’entretien, des retours filmés et des ateliers d’analyse de pratique renforcent la confiance et la performance lors des jurys.
Anticiper l’admission, composer un dossier solide et mobiliser les dispositifs de financement sont des leviers décisifs pour réussir l’entrée en formation et optimiser l’insertion professionnelle.